Grasse – Bois-Colombes : 0 – 4. Sans grande pression, les Franciliens enregistrent une 2e victoire. Christian Bauer apporte un premier point à Bois-Colombes. Les Azuréens résistent et neutralisent les 6e et 7e échiquiers. Le 40e coup passé, Bois-Colombes passe à la vitesse supérieure et prend le large avec les victoires successives de Sébastien Mazé, Jan-Krzysztof Duda et Mathilde Congiu. Bart Michiels tente de sauver l’honneur de Grasse mais doit se réisgner à signer la nulle. Une bonne victoire pour Bois- Colombes qui s’installe à la 3e place.
Strasbourg – Mulhouse : 1 – 1. Un derby alsacien placé sous haute tension. A la peine depuis le début du championnat, Mulhouse aurait bien besoin d’une victoire. Les Strasbourgeois, plus en confiance avec 2 matchs gagnés à leur compteur, ont à cœur de prendre leur revanche de la défaite cinglante de la saison dernière (avec les mêmes couleurs). Le match démarre en douceur avec 3 nulles. Strasbourg fait monter la pression en remportant un premier gain, celui de Louis Roos au 8e échiquier. Les deux équipes resserrent les rangs. Igor Nataf et Jean-Marc Degraeve annulent, puis Anatoly Vaisser réussit à neutraliser l’avantage matériel de Borya Ider. Mais dans la foulée, le n°1 polonais Radoslaw Wojtaszek apporte un point égalisateur aux Mulhousiens. Grzegorz Gajewski et la n°1 française, Marie Sebag, s’affronteront jusqu’aux arrêts de jeu, pour décider du résultat du match. La partie est nulle, et le match aussi. Du coup, Strasbourg occupe une confortable 5e place ; en revanche, ce match nul n’arrange en rien les affaires de Mulhouse qui se retrouve dans la zone rouge.
Montpellier – Evry : 2 – 3. Un match capital pour les deux clubs, tous deux cherchant à s’extirper de la zone des relégables. Ne perdant pas de temps, Evry frappe fort avec deux victoires rapides : celles de Gabriel Battaglini et de Didier Leroy. Les Languedociens, acculés, réagissent : Alexander Fier réduit l’écart en battant Sébastien Feller, puis dans la foulée, la victoire de Renier Vasquez Igarza ramène le score à égalité. Trois nulles aux 4e, 5e et 7e échiquiers maintiennent l’équilibre. Tout se joue sur la rencontre Fedorchuk – Pelletier, mais la finale est sans espoir pour le Montpelliérain contraint à l’abandon. Une victoire sur le fil pour Evry qui la sort du gouffre. En revanche, la situation devient très compliquée pour Montpellier.
Metz – Clichy : 0 – 5. Clichy se montre intraitable avec les Messins. Utilisant sa machine de guerre, le multiple champion de France neutralise les 3 premiers échiquiers de Metz, et fait la différence sur les 5 autres. Une victoire convaincante qui permet aux Clichois de dépasser Bischwiller au départage.
Vandoeuvre – Poitiers-Migné : 4 – 0. Sur un petit nuage, les Lorrains poursuivent avec assurance leur route vers le maintien. Nicolas Brunner ouvre le chemin de la victoire. Plus de temps sera nécessaire à Yuri Solodovnichenko, puis à Anastasia Savina, pour dominer respectivement Julien Saada et Xavier Bedouin. Avec 4 autres échiquiers neutralisés, le sort du match est scellé en faveur de Vandoeuvre. Un dernier point de Fiona Steil-Antoni viendra alourdir le score. L’opération maintien des Lorrains prend bonne tournure.
Bischwiller – Châlons-en-Champagne : 3 – 2. Un match important entre le 1er et le 3e du championnat, séparés par un point de match, et qui s’achève sur le plus petit écart, la marque de fabrique des Châlonnais depuis le début du championnat, mais cette fois-ci à leurs dépens. Le match commence par une nulle de salon entre Ivan Salgado et Anish Giri. Au cours de la 3e heure de jeu, Nino Maisuradze ouvre le compteur de Bischwiller, Les 6e et 7e échiquiers neutralisés, Romain Edouard conforte l’avance alsacienne en apportant un second point. Quelques coups plus tard, Michal Krasenkow réduit l’écart en battant Etienne Bacrot avec les Noirs ! Châlons réalise une autre performance avec la victoire d’Ivan Sokolov sur Arkadij Naiditsch, mais les Alsaciens l’emportent finalement d’un point avec la victoire de Markus Ragger. Châlons ménage son différentiel, mais pas celui de leur adversaire qui du coup se fait doubler au départage par Clichy.