Etienne Bacrot (Bischwiller) vs Dmitry Jakovenko (Clichy) : Etienne apportera le point de la victoire à son équipe.
Bischwiller a désormais toutes les cartes en main pour atteindre son rêve, après avoir défait Clichy sur le plus petit écart.
Bischwiller – Clichy : 2 – 1. La saison précédente, à la même ronde mais avec couleurs inversées, le rendez-vous entre les deux équipes, également co-leaders, avait tourné à la démonstration pour Clichy. Cette année, la donne a changé face à une équipe alsacienne renforcée par le n°7 mondial, Anish Giri, le n°1 allemand (29e mondial), Arkadij Naiditsch, et le septuple champion de France, Etienne Bacrot. Bischwiller a mis tous les atouts de son côté pour poursuivre son rève de titre, et vaincre l’armada clichoise.
La confrontation commence par la neutralisation de Maxime Vachier-Lagrave, dissimulé au 3e échiquier, par Marcus Ragger. A la suite de quoi, Clichy va chercher à faire la différence sur les derniers échiquiers. Opération réussie au 8e échiquier avec la victoire d’Almira Skripchenko. Mais au 7e, Jean-Pierre Le Roux résiste à Loek Van Wely, et le partage du point est signé au 37e coup, tandis qu’au 6e, Pavel Tregubov et Cyril Marcelin entrent dans une finale de Tours et pions égale (qui se soldera par le partage du point au 53e coup). Clichy garde l’avantage mais celui-ci va être de courte durée. Anish Giri, vainqueur de Laurent Fressinet au 1er échiquier, ramène le score à égalité. Hicham Hamdouchi neutralise Arkadij Naiditsch au 5e. Les deux formations sont toujours dos à dos. Mais au 4e échiquier, Etienne Bacrot, opposé à Dmitry Jakovenko avec les Noirs, dans une position supérieure, fait parler sa technique imparable en finale et contraint le Clichois à l’abandon. L’avantage bascule en faveur de Bischwiller. Il ne reste plus à Romain Edouard qu’à tenir le choc face à Wesley So dans une finale de Tours avec un pion de moins. La nulle est signée au 74e coup entérinant la victoire des Alsaciens. Rien n’est encore joué, mais Bischwiller, seul leader de la compétition, tient son destin entre les mains.
Metz Fischer – Mulhouse Philidor : 2 – 3. L’autre affiche de cette 6e ronde. IL ne s’agit pas ici de lutter pour le titre. Loin de là, avant tout il faut se sortir du gouffre. Quelque peu à la dérive depuis le début du championnat, Mulhouse se retrouve à mi-parcours dans la zone des relégables à la 9e place avec un seul match gagné et 2 nuls à son compteur. Une situation impensable pour cette « grosse cylindrée » de l’épreuve. Habitués des places du milieu, les Messins sont dans une position toute aussi désespérante. Dans leur lutte pour leur survie, une fois le 3e échiquier neutralisé, les deux équipes passent à l’attaque simultanément : le Messin Kevin Terieux bat Borya Ider, mais avec le même nombre de coups, Andreï Sokolov s’impose face à Slim Belkhodja. Une deuxième offensive part des deux premiers échiquiers… avec quasiment le même scénario : Grzegorz Gajewski l’emporte sur Evgeny Postny au 38e coup, un coup après, Alexander Rianzantsev contre pour Metz avec une victoire sur David Navara. Et voilà nos deux équipes à nouveau dos à dos. L’équilibre se maintient dans la 5e heure de jeu avec la nulle du 4e échiquier (Degraeve – Wirig). Tout va se jouer en fin de match. Le capitaine de Mulhouse, Jean-Noël Riff s’impose face à Jean-René Koch dans une finale de Roi et Dame + 2 pions contre Roi, Tour et Fou + 2 pions, et donne l’avantage aux Alsaciens. Le 8e échiquier qui oppose Mathilde Choisy à Natacha Benmesbah devient décisif : dans une finale supérieure mais sous la très forte pression, la Messine laisse échapper le gain en fin de partie, et les deux joueuses signent le partage du point. Une nulle salvatrice pour Mulhouse, qui avec cette victoire prend un bol d’oxygène et se cale en milieu de tableau à la 7e place. En revanche, les Messins sont dans une situation dramatique.
Grasse – Strasbourg : 0 – 1. Courte victoire des Alsaciens face à une équipe de Grasse qui a sorti son joker, le n°5 Indien Krishnan Sasikirian. Du coup, ce renfort équilibre la rencontre sur les 7 premiers échiquiers. Le match démarre avec 4 nulles. Louis Roos ouvre le compteur de Strasbourg au 8e échiquier. Le score en restera là. après 3 derniers partages du point.
Montpellier – Bois-Colombes : 1 – 4. A nouveau un match plein pour Bois-Colombes qui s’impose logiquement face à Montpellier. Les 1er, 3e et 5e échiquiers neutralisés, les Franciliens marquent quatre points successifs : Samy Shoker ouvre le bal avant le contrôle du temps, puis dans la 5e heure de jeu, Jan-Krzysztof Duda, Sébastien Mazé et Vitali Koziak en apportent 3 autres. En fin de match, Olivier Touzane sauve l’honneur de son équipe en battant Mathilde Congiu. Bois-Colombes conforte sa 3e place. Montpellier se retrouve à nouveau aux portes de l’enfer.
Vandoeuvre – Evry Grand Roque : 2 – 3. Troisième victoire consécutive d’Evry qui confirme son redressement. Les Franciliens sacrifient Sophie Milliet au 3e échiquier pour placer ses « 2400 » sur les échiquiers 4 à 7 afin de récolter des points. Au bout du compte, cette stratégie va payer mais pas autant que prévu. Vandoeuvre va d’ailleurs ouvrir son compteur par une rapide victoire de Vladimir Hamitevici sur Gabriel Battaglini. Yuri Solodovnichenko vient alourdir l’avantage lorrain en battant Sophie Milliet. Menacé, Evry attaque. Luc Bergez réduit l’écart en battant Fiona Steil-Antoni, puis les Franciliens recollent au score avec la victoire de Jules Moussard sur Nicolas Brunner tandis que Sergey Fedorchuk et Pierre Bailet se neutralisent. Un fragile équilibre se maintient jusqu’à ce que Sébastien Feller inflige une 1re défaite à Alexander Donchenko. L’avantage passe dans le camp d’Evry et se transforme en victoire après la nulle au 7e échiquier.
Châlons-En-Champagne – Poitiers-Migne : 5 – 1. Le capitaine châlonnais, Jonathan Dourerassou, ouvre la voie d’une large victoire à son équipe. Inès Leriche signe une jolie victoire face à Camille de Seroux. L’honneur est sauf pour les Poitevins. On signalera également dans les rangs poitevins, la nulle de Sébastien Tranchant face à Ivan Sokolov.
