Au fil des rondes : Ronde 7

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Biscwiller

Bois-Colombes – Metz : 3 – 1. Une bonne technique lorsque l’on est favori sur le papier est de neutraliser les premiers échiquiers et de faire la différence sur les suivants. Cette stratégie d’équipe qu’utilise régulièrement, avec succès, le multiple champion de France clichois, ses voisins du 92 , les Bois-colombiens, vont l’adopter face aux Lorrains de Metz. La confrontation commence donc par deux nulles rapides aux 1er et 2e échiquiers.

Cette première phase accomplie, les Franciliens passent à la seconde. Sa réalisation va s’avérer particulièrement ardue. Avec l’énergie du désespoir, les Messins, déjà difficiles à battre en temps normal, vont opposer une farouche résistance, et ce n’est que dans la dernière heure de jeu que le sort du match se décidera. Vitali Koziak apporte un premier point à Bois-Colombes. Les Messins résistent : Jean-René Koch et Emmanuel Neiman neutralisent respectivement Matthieu Cornette et Samy Shoker. Au 4e échiquier, Christian Bauer (Bois-Colombes) dans une finale compromise se résigne à l’abandon face à Viorel Iordachescu. Un point d’égalisation dont ne profiteront pas les Messins, car presque simultanément Jan-Krzysztof Duda redonne l’avantage à Bois-Colombes en battant Anthony Wirig. Au 8e échiquier, Pauline Guichard alourdit le score en gagnant sa finale malgré une défense acharnée de Natacha Benmesbah. Confortablement installé à la 3e place, Bois-Colombes reste « au contact » de Bischwiller qu’il rencontrera ronde 9. Avec 6 défaites et un seul match gagné, le maintien semble bien compromis pour les Messins.

Mulhouse – Vandoeuvre : 3 – 0. Sortis de l’enfer, les Mulhousiens ont repris confiance, et vont en faire la démonstration aux dépens des Vandopériens. Tambour battant, Mulhouse attaque et aligne 3 victoires aux 1er, 2e et 6e échiquiers (Navara, Gajewski et Riff). De quoi leur donner un confortable avantage, d’autant que les 2e et 8e échiquiers sont neutralisés. Dans la 5e heure de jeu, Borya Ider clôt définitivement le débat en annulant face à Christophe Philippe. Les Vandopériens tenteront bien de réduire l’écart sur les deux échiquiers restants mais devront se résigner aux partages du point. Avec cette victoire, Mulhouse a définitivement pris ses distances de la zone rouge. En revanche, Vandoeuvre va devoir encore lutter ferme pour le maintien.

Strasbourg – Montpellier : 2 – 1. Face aux solides Alsaciens, bien ancrés en milieu de tableau, un match difficile attend les Montpellièrains, à nouveau en danger. Le match évolue lentement avec 4 nulles. Le contrôle du temps passé, Strasbourg ouvre son compteur avec la victoire d’Eduardas Rozentalis sur Philippe Brochet. L’avantage va toutefois être de courte durée, car peu de temps après, Silvia Collas remet les pendules à l’heure en battant Thimotée Heinz. Glenn Flear contient Anataly Vaisser. Il va falloir attendre la fin du match avant que Strasbourg ne fasse la différence sur le dernier échiquier avec la victoire Colomban Vitoux, opposé à Olivier Touzane. Au bord du gouffre, Montpellier est toujours dans le doute quant à son avenir.

Clichy – Chalons-En-Champagne : 3 – 2. Un coup de mou de Clichy, une opposition féroce de Châlons. Il n’en fallait pas plus pour faire de cette confrontation un « remake » de celle de la saison précédente. Seuls changent le numéro de la ronde et le nombre de points de part et d’autre, mais les deux équipes vont se quitter sur le même score étriqué. A la suite de nulles assez rapides, Clichy prend les devants avec la victoire de Loek Van Wely sur Michal Krasenkow. Mais la victoire de Paul Velten sur Maxime Lagarde réduit l’écart à néant. Tout est à refaire. Almira Skripchenko redonne l’avantage à Clichy. A nouveau, les Châlonnais contrent rapidement avec la victoire de leur capitaine Jonathan Dourerassou sur Axel Delorme. Sébastien Cossin tient le choc face à Wesley So. La fin de match approche, mais Pavel Tregubov opposé à Antoine Favrel concrétise son avantage en finale et offre la victoire aux Clichois.

Evry Grand Roque – Bischwiller : 0 – 5. Evry n’a pas pesé bien lourd face à Bischwiller. Les 1er, et deux derniers échiquiers neutralisés, les Alsaciens enfilent les points avec application. En à peine une trentaine de coups, le match est plié avec les victoires dans l’ordre d’Etienne Bacrot, Anish Giri et Jean-Pierre Le Roux. Avec un peu de retard, Philipp Schlosser et Romain Edouard amplifient la victoire alsacienne. Bischwiller consolide son leadership, Evry se cale à la 6e place.

Poitiers-Migné – Grasse : 0 – 4. Les Azuréens ont répondu présents dans le match qui opposait les deux lanternes rouges de la compétition. Il est difficile de maintenir le même niveau de combativité dans une telle compétition, a fortiori lorsque l’on est la plus faible équipe. Et la fatigue commence à se faire sentir dans les rangs poitevins qui offrent un point rapide à Grasse a la suite d’une gaffe au 7e échiquier. Grasse ne laisse pas passer l’occasion et neutralise 3 échiquiers pour maintenir la distance. Un 2e point de Krishnan Sasikirian creuse l’écart. Peu après, le gain de Manuel Apicella assure la victoire des Azuréens. Bart Michiels apportera un 4e point à son équipe tandis que la dernière partie se soldera par le partage du point.

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